Articles

Nominoë

Le jour déclinait dans la campagne normande, mais je les voyais au loin galoper sous la pluie remontant la prairie vallonnée,  puis redescendre  au même rythme. Les juments suivaient leurs poulains de quelques jours qui ruaient maladroitement. Il y avait dans leurs gestes  une exultation vitale simple et joyeuse. Ils regardaient leur monde d’un air curieux abrités par le corps massif de leur mère. La terre était chaude et humide marquée par leurs jeunes sabots. L’herbe était grasse et gorgée de perles de pluie aux reflets bleutés. Ils cherchaient à présent le réconfort du lait maternel chaud et nourrissant. Ils saisissaient les mamelles avec vigueur, sans ménagement. Les juments subissaient leurs assauts sans bouger Ils n’étaient pas farouches et je pouvais à présent les approcher pour toucher leur robe de velours isabelle, comme pour vérifier que ce spectacle qui me subjuguais n’était pas un mirage.

Et que ne durent que les moments doux

Image
 

A la ville et au monde

                                                                                Quand la colère gronde À la ville et au monde Que la guerre immonde De corps déchiquetés inonde La terre Des bois et des bêtes Des ciels et des mers Gouffre de misère délétère Volcan de haine Jaillissant En lave Brûlante Blanchie de bave Amère

Au fil de l'eau

Image
 

Regards

Image
 

Cap sur Chausey : une exposition en préparation à Granville

Image
 

CAP sur Chausey

Image
Cap sur Chausey avec la Granvillaise et le Marité